FONDAPS a été créée en 2007 par Monsieur Patrice Millet, ancien homme d'affaires à Port-au-Prince. Patrice avait pour mission d’aider les jeunes défavorisés dans son pays.
Juste avant le séisme, Haïti était déjà le pays le plus pauvre dans l'hémisphère occidental. Aujourd’hui, 80% de la population vit sous le seuil de pauvreté, et 54% d'entre eux sont confrontés à une pauvreté abjecte. Pour les enfants qui vivent dans des taudis urbains surpeuplés, la vie est remplie de dangers et de difficultés au quotidien. La zone de Port-au-Prince a été décrite par Mère Teresa comme un des pires endroit sur la planète, jonché de bidonvilles et constamment soumise à des bandes armées criminelles, la malnutrition, l'analphabétisme et la maladie. Les enfants ici sont non seulement vulnérables à la culture des gangs, mais ont très peu à manger et aucune possibilité d'apprendre à lire ou à écrire. Pour les enfants qui ont encore de la famille, les plus aînés sont souvent entraînés dans les gangs locaux et donc sont incapable de donner un exemple positif sur la manière de vivre à ces enfants. Au début FONDAPS a commencé son travail dans les zones les plus défavorisées de la capitale, y compris Bel-Air, Solino et Clercine. Dans les quatre mois qui ont suivi, avec l'aide des entreprises locales Sodipal, Barbancourt et la Sogebank, l'organisation a réussi à offrir des activités sportives, un soutien et un programme alimentaire vital à plus de 600 garçons et filles âgés de 7 à 17 ans. Lorsque le séisme a frappé en 2010 l'épicentre se situait à seulement 26 kms du centre de Port-au-Prince. A travers la ville de nombreux édifices se sont effondrés à cause de leur construction inapte. Après le séisme, le nombre de décès était estimé à 250.000 personnes et le programme de reconstruction qui a suivi a été extrêmement lent. Pour le moment, 2 des 3 terrains de football utilisés par FONDAPS a été transformés en camps. Les ressources qui ont été données à FONDAPS ont été redirigées vers de l'aide d'urgence. A présent le projet devra se poursuivre avec un plus petit nombre d'enfants. Nous avons atteint le chiffre de 400 à l’heure d’aujourd’hui, mais le programme a besoin d’un autre terrain de football et d’un soutien financier stable et cohérent. L'année dernière, la fondation a reçu un bus, ce qui a été une ressource fantastique pour transporter les enfants aux l'entraînements et aux matchs. Il a également permis à FONDAPS d’emmener quelques groupes d'enfants en voyages hors de la ville. La plupart d’entre eux n’etaient jamais sortis de leur bidonvilles avant. FONDAPS a besoin de votre soutien, s'il vous plaît. Pour en savoir plus et faire un don contacter la fondation. |